Pour de nombreux haïtiens, une maison en terre est synonyme de pauvreté et de promiscuité. Seuls les plus démunis construisent en terre car ils n'ont pas d'autres moyens.
Les moins pauvres ne s'abaisseront pas a vivre dans une maison en terre. Le choix devient alors le parpaing, la pierre ou le béton pour les plus riches.
Les grandes villas en béton sont moins confortables et plus énergivores qu’un bâtiment en terre bien pensé construit avec des techniques traditionnelles tenant compte des améliorations modernes.
Entretenues correctement, elles peuvent durer des centaines d’années et, si nécessaire, être conçues pour résister aux tremblements de terre.
Les techniques de construction en terre utilisées avec succès dans de nombreux pays pour améliorer notamment l'habitat des populations les plus défavorisées sont-elles applicables en Haïti ?
Dans l'affirmative, quelles sont les actions à entreprendre pour que des haïtiens ou des entreprises haïtiennes puissent s’approprier et diffuser ce savoir-faire ?
Le séisme du 12 janvier 2010 a provoqué un afflux d'aide internationale pour l'hébergement d'urgence mais aussi pour la reconstruction dans régions impactées. Divers spécialistes de la construction en terre ont proposé des solutions et quelques projets ont été lancés.
Que sont devenus ces projets ? Ont-ils étés menés à bien ? Quels enseignements serait-il possible d'en tirer ? N’hésitez pas à nous contacter si vous disposez d'informations sur ce sujet.
L’attrait de la construction en terre dans le parc Naturel Quisqueya n'est pas nouveau. Dès 2013, un projet de création d'un centre formation dans le parc fut proposé. Malgré l’intérêt manifesté lors de conférences et de démonstrations effectuées devant des journalistes, universités et ONG , il n'a pas été possible d'initier une dynamique suffisante par manque de ressources tant humaines que financières (projet 2013).
Cependant, le besoin de formation concernant la construction en terre existe toujours. La direction du parc essaye de répondre positivement aux demandes de quelques associations désireuses d’incorporer dans leur action la construction d'un ou plusieurs petits bâtiments en terre.
Les gens évitent de voyager de peur d'être pris en otage contre rançon.
Cette situation affecte également les finances du parc car il n'y a plus de visiteurs.
Personne ne sait combien de temps cela va durer.
Il nous est impossible d'organiser un séminaire sans un minimum de sécurité.
Le parc est sécurisé, mais les routes qui y mènent ne le sont pas.
La pandémie du COVID-19 a retardé tout projet de déplacement en Haïti. A noter aussi que la situation sécuritaire en Haïti nécessite encore quelques précautions dans certaines régions.
Cependant, la disponibilité du vaccin permet d’être plus optimiste pour l'organisation des prochaines rencontres. Le calendrier dépendra aussi les réponses provenant des différents contacts en cours. Notre première estimation (avril 2021) était trop optimiste. Il est plus réaliste d’envisager Juin ou juillet 2021...
(A suivre...)
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La préparation du séminaire se déroulera sur une période de 3 à 4 semaines, pendant lesquelles seront organisées des réunions et/ou ateliers de formation dans le parc ou à proximité des sites des différents projets. La présentation des résultats permettra de revenir en détail sur les méthodes d’analyse et d’utilisation de la terre crue ainsi que sur les aspects économiques et environnementaux de la construction en terre.
En plus des résultats directement lies aux différents projets, nous espérons pouvoir présenter au moins deux sujets complémentaires :
La liste n’est pas limitative. Elle dépendra aussi des sujets proposés préalablement par toute personne désirant assister au séminaire en tant qu’auditeur ou intervenant.
Le but du séminaire dépasse le cadre des techniques d’analyse de terre. Le programme des présentations n’est pas encore établi, et nous sommes ouverts à toute suggestion de contenu. Des précisions seront indiquées sur notre site web dès qu’un calendrier plus précis pourra être établi.
Merci de faire circuler cette note à toute personne qui serait intéressée pour participer à l’élaboration du programme de ce séminaire.
Les techniques millénaires (torchis, bauge, adobe, pisé...) sont aujourd’hui complétées par des méthodes modernes (CSEB, béton de terre, géopolymère...). Il n’existe pas une solution universelle pour construire en terre, seulement une éventuelle liste de choix techniques.
Pour inciter à construire enterre, Il faut réaliser des construction mais aussi créer un service d’étude et de formation permettant de faciliter le choix d’une solution en fonction du projet et de l’environnement.
Malgré les encouragements reçus, les démonstrations, et les débuts de formation réalisés , il n'a pas été possible constituer à, cette époque, une équipe compétente permanente.
La finalité du projet (un peu utopique) était un transfert de compétence, non la création d'une nouvelle assistance permanente. Des artisans, maîtres d’œuvre, architectes haïtiens doivent pouvoir développer une activité rentable de construction en terre tout en assurant occasionnellement un support matériel et technique à une action humanitaire.
La participation de spécialistes expérimentés est nécessaire pour un tel transfert en assurant une présence continue de plusieurs mois, le temps de mettre en place une structure résiliente et efficace.
Malheureusement, le budget limité et des imprévus dans la disponibilité d’un encadrement compètent nous ont contraint de renoncer, au moins temporairement, à poursuivre ce projet.